I attended a conference on minority leadership in Brussels and Rokhaya Diallo was a moderator of one of the panels. Attendees had come from across Europe and the US and I was in the company of some of the best and brightest of academia, politics and NGO’s.
At the time I listened to Rokhaya Diallo speak I wasn’t aware that she was the founder of Les Indivisibles, which this year will present their 3rd annual Y’a bon awards whose objective is to present awards to individuals who have uttered racist remarks in the media-political space in 2011.
Here is Rokhaya’s brief bio:
« Je m’appelle Rokhaya Diallo, j’ai 32 ans, je suis née à Paris. Jusqu’ici rien de tragique. Jusqu’au jour où j’ai compris que j’étais noire… »
Le racisme raconté ici est celui qui ne dit pas son nom, qui s’insinue dans le quotidien par le biais d’innocentes plaisanteries(les fameuses blagues lâchées autour de la machine à café), qui apparaît au grand jour dans les stéréotypes véhiculés par les médias (le tout aussi fameux délinquant « d’origine maghrébine ») ou encore dans les discours des personnalités politiques (le non moins célèbre « Auvergnat »).
Truffée d’exemples et d’anecdotes, cette analyse, dont l’ambition est de lutter avec humour contre le racisme ordinaire, explore certaines théories philosophiques afin de les confronter à des questions essentielles : Le racisme est-il tabou ? D’où vient-il ? À quoi et à qui sert-il ? La diversité est-elle « tendance » ? Sommes-nous tous racistes ? Autant d’interrogations afin de dépoussiérer les idées reçues en proposant, sans craindre la polémique, une relecture originale d’une question plus que jamais d’actualité.
Sortie : 8 mars 2011 – 17 € dans toutes les librairies et sur ebook.
Les Indivisibles define themsevels as “a militant group whose goal is to deconstruct, including through the humor and irony , ethno-racial prejudice in the first place, he who denies or devalues the French identity of the French non-whites”. Nuff said. But read more about them on the Indivisibles website.